Moteur hydrogène
Rolls-Royce teste avec succès un moteur 12 cylindres à hydrogène
Rolls-Royce vient de réaliser avec succès les essais d’un moteur 12 cylindres à combustion d’hydrogène. De type MTU à gaz (dédié aux générateurs et groupes de cogénération), son modèle Series 4000 L64, alimenté à 100 % à l'hydrogène, a révélé de très bonnes caractéristiques en termes d'efficacité, de performance, d'émissions et de combustion. Une première mise en oeuvre est d’ores et déjà prévue dans le port allemand de Duisbourg.
Plus connu pour ses luxueuses voitures et ses moteurs dédiés à l’aviation (ceux du Concorde par exemple), Rolls-Royce a aussi développé une importante activité de production de motorisations dédiées à la production d’énergie (intégrés dans des groupes électrogènes ou des centrales de cogénération). Comme nombre d’autres acteurs de ce marché, l’industriel britannique se devait donc d’investir le champ de la combustion hydrogène.
Alors qu’il annonçait récemment le test d'un premier réacteur à hydrogène avec Easyjet, le groupe britannique poursuit en parallèle ses propres essais en interne. Depuis plusieurs mois, le moteur Rolls-Royce à gaz MTU, alimenté uniquement en hydrogène, fait donc l'objet de tests au banc. En raison du comportement de combustion différent de l'hydrogène par rapport au gaz naturel, certains composants, notamment l'injection de carburant, la turbocompression, la conception et la commande des pistons, ont été modifiés. Modifications qui restent, sommes toutes mineures, au regard des résultats obtenus.
« L'hydrogène est l'un des éléments centraux de la transition énergétique. Il peut être utilisé à la fois pour le stockage de l'énergie excédentaire et comme combustible, non seulement pour les moteurs, mais aussi pour les piles à combustible et les centrales de cogénération afin de produire de l'électricité et de la chaleur climatiquement neutres » a souligné Dr Jörg Stratmann, PDG de Rolls-Royce Power Systems.
Plus connu pour ses luxueuses voitures et ses moteurs dédiés à l’aviation (ceux du Concorde par exemple), Rolls-Royce a aussi développé une importante activité de production de motorisations dédiées à la production d’énergie (intégrés dans des groupes électrogènes ou des centrales de cogénération). Comme nombre d’autres acteurs de ce marché, l’industriel britannique se devait donc d’investir le champ de la combustion hydrogène.
Alors qu’il annonçait récemment le test d'un premier réacteur à hydrogène avec Easyjet, le groupe britannique poursuit en parallèle ses propres essais en interne. Depuis plusieurs mois, le moteur Rolls-Royce à gaz MTU, alimenté uniquement en hydrogène, fait donc l'objet de tests au banc. En raison du comportement de combustion différent de l'hydrogène par rapport au gaz naturel, certains composants, notamment l'injection de carburant, la turbocompression, la conception et la commande des pistons, ont été modifiés. Modifications qui restent, sommes toutes mineures, au regard des résultats obtenus.
Première installation en 2024
Pour Rolls-Royce, la réussite de ces tests permet de confirmer la conversion prochaine de moteurs à gaz déjà installés ; mais surtout d’annoncer l’installation, courant 2024, de deux générateurs dans le port intérieur allemand de Duisbourg.« L'hydrogène est l'un des éléments centraux de la transition énergétique. Il peut être utilisé à la fois pour le stockage de l'énergie excédentaire et comme combustible, non seulement pour les moteurs, mais aussi pour les piles à combustible et les centrales de cogénération afin de produire de l'électricité et de la chaleur climatiquement neutres » a souligné Dr Jörg Stratmann, PDG de Rolls-Royce Power Systems.
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