Energie
Ce mini réacteur nucléaire va produire de l'hydrogène rose à bas coûts
ULC-Energy, société néerlandaise de développement et de conseil autour du nucléaire, a signé un accord, avec la société danoise Topsoe et la société britannique Rolls-Royce SMR, pour produire de l’hydrogène à partir d’énergie nucléaire. Particularité du projet, celui-ci utilisera la technologie de cellule d'électrolyse à oxyde solide (SOEC) de Topsoe, qui réduit la consommation électrique des électrolyseurs associés.
Topsoe, entreprise danoise déjà à l’origine de la construction d’un des plus grands électrolyseurs à oxyde solide au monde, va déployer sa technologie aux Pays-Bas. Elle rejoint Rolls-Royce SMR et ULC-Energy qui, en août 2022, avaient signé un accord de collaboration pour le déploiement de centrales nucléaires au Pays-Bas. Surfant sur la nécessité de décarboner l’énergie aux Pays-Bas (comme ailleurs), les trois sociétés comptent exploiter le double avantage que présente la conjonction de leurs technologies.
D’abord la production d’électricité « verte » grâce aux réacteurs fournis par Rolls-Royce SMR, mais surtout la possibilité offerte par l’électrolyse à oxyde solide de produire de l’hydrogène rose à moindre coût.
L’électrolyse à oxyde solide permet de consommer moins d’électricité
En effet, celle-ci, à la différence de l’électrolyse classique, ne consomme pas que l’électricité produite par la centrale nucléaire, mais aussi la chaleur résultant de la fusion nucléaire. En utilisant directement la chaleur, les pertes d'énergie dans la turbine à vapeur peuvent être évitées, augmentant ainsi la capacité énergétique effective de la centrale nucléaire au-dessus de sa puissance électrique. En d’autres termes, cela signifie que l'électrolyse à oxyde solide (réalisée à haute température) permet de moins consommer d’électricité.
Pour Jack Carstensen, directeur du développement commercial chez Topsoe, nul doute que l’avenir de la production d’hydrogène est là ! Comme il aime à le rappeler « lorsqu'elle est associée à une technologie de production de chaleur telle que le nucléaire, la SOEC permet d'obtenir le coût actualisé de l'hydrogène le plus bas avec le plus haut niveau d'efficacité énergétique »
Si la solution semble prometteuse, il faudra néanmoins patienter avant de pouvoir en mesurer pleinement le potentiel. La phase de planification formelle démarre seulement. La sélection du site et les négociations contractuelles n’auront lieu qu’en 2024. La construction d'une première unité Rolls-Royce SMR ne commencera, au mieux, qu’en 2027 ; ce qui laisse augurer d’une date de mise en service au début des années 2030.
Topsoe, entreprise danoise déjà à l’origine de la construction d’un des plus grands électrolyseurs à oxyde solide au monde, va déployer sa technologie aux Pays-Bas. Elle rejoint Rolls-Royce SMR et ULC-Energy qui, en août 2022, avaient signé un accord de collaboration pour le déploiement de centrales nucléaires au Pays-Bas. Surfant sur la nécessité de décarboner l’énergie aux Pays-Bas (comme ailleurs), les trois sociétés comptent exploiter le double avantage que présente la conjonction de leurs technologies.
D’abord la production d’électricité « verte » grâce aux réacteurs fournis par Rolls-Royce SMR, mais surtout la possibilité offerte par l’électrolyse à oxyde solide de produire de l’hydrogène rose à moindre coût.
L’électrolyse à oxyde solide permet de consommer moins d’électricité
En effet, celle-ci, à la différence de l’électrolyse classique, ne consomme pas que l’électricité produite par la centrale nucléaire, mais aussi la chaleur résultant de la fusion nucléaire. En utilisant directement la chaleur, les pertes d'énergie dans la turbine à vapeur peuvent être évitées, augmentant ainsi la capacité énergétique effective de la centrale nucléaire au-dessus de sa puissance électrique. En d’autres termes, cela signifie que l'électrolyse à oxyde solide (réalisée à haute température) permet de moins consommer d’électricité.
Pour Jack Carstensen, directeur du développement commercial chez Topsoe, nul doute que l’avenir de la production d’hydrogène est là ! Comme il aime à le rappeler « lorsqu'elle est associée à une technologie de production de chaleur telle que le nucléaire, la SOEC permet d'obtenir le coût actualisé de l'hydrogène le plus bas avec le plus haut niveau d'efficacité énergétique »
Si la solution semble prometteuse, il faudra néanmoins patienter avant de pouvoir en mesurer pleinement le potentiel. La phase de planification formelle démarre seulement. La sélection du site et les négociations contractuelles n’auront lieu qu’en 2024. La construction d'une première unité Rolls-Royce SMR ne commencera, au mieux, qu’en 2027 ; ce qui laisse augurer d’une date de mise en service au début des années 2030.
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