Bateau à hydrogène
Vraquiers à hydrogène : la Norvège largue les amarres du futur
L'opérateur norvégien More Sjo va remplacer deux navires vieillissants par des vraquiers fonctionnant à l’hydrogène. La livraison est prévue pour 2027.
C’est une première mondiale pour le transport maritime. Basé à Orsta, en Norvège, More Sjo a officialisé lors du Nor-Shipping 2025, événement majeur du secteur maritime en Norvège, la commande de deux navires à propulsion hydrogène auprès du chantier naval turc Gelibolu. Longs de 85 mètres et d’une capacité de 4 000 tonnes, ces bâtiments associent piles à combustible et batteries. Ils viendront remplacer deux vraquiers diesel construits dans les années 1980.
Sur le plan technologique, le choix s’est porté sur l’hydrogène comprimé. Le carburant sera fourni par GreenH, société norvégienne qui prévoit d’installer six unités de production d’hydrogène vert dans le pays. Les sites seront répartis entre Hammerfest, Bodø, Sandnessjøen, Kristiansund, Rogaland et Tønsberg.
Selon les projections de l’entreprise, le coût de l’hydrogène pourrait être équivalent à celui du fioul marin (MGO) d'ici à 2027, notamment en raison de la fiscalité croissante sur le CO2.
C’est une première mondiale pour le transport maritime. Basé à Orsta, en Norvège, More Sjo a officialisé lors du Nor-Shipping 2025, événement majeur du secteur maritime en Norvège, la commande de deux navires à propulsion hydrogène auprès du chantier naval turc Gelibolu. Longs de 85 mètres et d’une capacité de 4 000 tonnes, ces bâtiments associent piles à combustible et batteries. Ils viendront remplacer deux vraquiers diesel construits dans les années 1980.
Sur le plan technologique, le choix s’est porté sur l’hydrogène comprimé. Le carburant sera fourni par GreenH, société norvégienne qui prévoit d’installer six unités de production d’hydrogène vert dans le pays. Les sites seront répartis entre Hammerfest, Bodø, Sandnessjøen, Kristiansund, Rogaland et Tønsberg.
Selon les projections de l’entreprise, le coût de l’hydrogène pourrait être équivalent à celui du fioul marin (MGO) d'ici à 2027, notamment en raison de la fiscalité croissante sur le CO2.

