Voiture hydrogène : quels avantages et quels inconvénients ?

Carburant du futur, énergie propre par excellence, l’hydrogène semble cocher toutes les cases de la super solution à la transition énergétique dans les transports. Pourtant, avec moins 100 voitures hydrogène écoulées dans l’Hexagone en 2021, le marché reste anecdotique. Pour expliquer ce manque d’engouement, de nombreux facteurs entrent en jeux : technologie balbutiante, coût élevé des véhicules, manque d’infrastructures, méconnaissance des utilisateurs… H2 Mobile fait le tour des avantages et inconvénients de la voiture à hydrogène pour vous aider à peser le pour et le contre.
L’autonomie des voitures à hydrogène est très satisfaisante : la coréenne Hyundai Nexo peut rouler jusqu’à 700 km sur un plein d’hydrogène et la Toyota Mirai est carrément entrée au Guinness des records l’année dernière pour avoir parcouru 1 360 km d’une traite ! Un gros point positif qui contrebalance bien le manque de stations d’avitaillement.
Les voitures à hydrogène n’ont pas à rougir de leurs performances. Futur modèle haut de gamme 100 % français, l’Hopium Machina pourra atteindre jusqu’à 230 km/h de vitesse maximale.
BMW devrait entamer les premiers tests sur sa future IX5 à hydrogène ces jours-ci, mais ne prévoit pas de la commercialiser en grande série. Côté utilitaires, Peugeot est sur le coup avec plusieurs modèles compacts tandis que Renault lance une gamme de véhicules basés sur le Master via sa filiale Hyvia.
Conséquence du manque de véhicules, (ou cause ?) : les infrastructures de recharge en hydrogène sont encore bien trop limitées. Fin 2023, il devrait y en avoir une centaine en tout dans l’hexagone. On attend avec impatience les initiatives nationales et locales pour encourager le développement de la filière.
Pour un bilan carbone vraiment favorable, il faudra utiliser de l’hydrogène vert. Celui-ci est produit en utilisant une énergie renouvelable, comme l’électricité issue de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes.
Avantages de la voiture à hydrogène : peu polluante et très performante
L’hydrogène n’émet pas de CO2 ni de particules fines
À l’échappement, une voiture à hydrogène ne dégage que de la vapeur d’eau. Ainsi, à l’instar des véhicules électriques, cette solution est idéale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports.A LIRE AUSSI
Le fonctionnement d'une voiture à hydrogène
Le fonctionnement d'une voiture à hydrogène
Une autonomie supérieure à celle
Les deux sont sans émissions néfastes pour l’environnement (à l’usage, car la fabrication et le stockage sont une autre histoire), mais la grande différence entre l’électrique et l’hydrogène réside dans la performance des véhicules.L’autonomie des voitures à hydrogène est très satisfaisante : la coréenne Hyundai Nexo peut rouler jusqu’à 700 km sur un plein d’hydrogène et la Toyota Mirai est carrément entrée au Guinness des records l’année dernière pour avoir parcouru 1 360 km d’une traite ! Un gros point positif qui contrebalance bien le manque de stations d’avitaillement.
Les voitures à hydrogène n’ont pas à rougir de leurs performances. Futur modèle haut de gamme 100 % français, l’Hopium Machina pourra atteindre jusqu’à 230 km/h de vitesse maximale.

Un plein d'hydrogène en quelques minutes
Moins que pour l’essence bien sûr, mais bien plus rapide que pour recharger une voiture électrique ou au gaz naturel. Le plein d’hydrogène se fait en quelques minutes, de manière simple, propre et sécurisée, à la pompe comme un carburant classique.Une voiture à hydrogène est agréable à conduire
Sans odeur et surtout sans bruit, la conduite d’une voiture à hydrogène est hautement addictive et proche de celle d'une voiture électrique.Inconvénients de la voiture à hydrogène : faible rendement énergétique et trop peu de choix
La production d’hydrogène consomme beaucoup d’énergie
Autrement dit, le rendement énergétique de l’hydrogène n’est pas très bon. Pour fabriquer 1 kWh d’hydrogène, il faut en moyenne 2 kWh d’énergie, notamment parce que la compression du gaz est très énergivore.Une offre et des stations trop limitées
Pour le moment, le marché de la voiture à hydrogène est très marginal. Au-delà de la Toyota Mirai et de la Nexo de Hyundai (qui coûtent respectivement 67 900 € et 79 000 €), on ne trouve aucun véhicule tout public à la vente.BMW devrait entamer les premiers tests sur sa future IX5 à hydrogène ces jours-ci, mais ne prévoit pas de la commercialiser en grande série. Côté utilitaires, Peugeot est sur le coup avec plusieurs modèles compacts tandis que Renault lance une gamme de véhicules basés sur le Master via sa filiale Hyvia.
Conséquence du manque de véhicules, (ou cause ?) : les infrastructures de recharge en hydrogène sont encore bien trop limitées. Fin 2023, il devrait y en avoir une centaine en tout dans l’hexagone. On attend avec impatience les initiatives nationales et locales pour encourager le développement de la filière.
Un bilan carbone à améliorer
L’hydrogène étant présent en quantités illimitées dans l’environnement, il est très simple d’en produire. Mais pour le transformer en combustible et le stocker sous haute pression, il faut beaucoup d’énergie. Lorsque celle-ci provient de carburants fossiles, cela pose un problème de bilan carbone « du puits à la roue » : le véhicule à hydrogène aura beau ne produire que de la vapeur d’eau, si sa production a consommé du pétrole ou du charbon, ça n'est pas un carburant non-polluant (même si les émissions restent considérablement plus faibles que celles des véhicules thermiques).Pour un bilan carbone vraiment favorable, il faudra utiliser de l’hydrogène vert. Celui-ci est produit en utilisant une énergie renouvelable, comme l’électricité issue de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes.