Bus hydrogène
Bus et autocar hydrogène : Safra passe sous pavillon chinois
Mis à jour le 21.05.2025 à 09:24

Illustration : le Safra Hycity
Le tribunal de commerce d'Albi a choisi le groupe Wanrun pour reprendre Safra, écartant une offre française pourtant soutenue localement.
Placé en redressement judiciaire début février, le constructeur français Safra, basé à à Albi (Tarn), bat désormais sous pavillon chinois. Ce mardi 20 mai, le tribunal de commerce d'Albi a choisi mardi le groupe chinois Wanrun, connu pour ses activités dans le domaine des batteries et des panneaux solaires, pour reprendre les rênes de l’entreprise. Ce dernier s’est notamment engagé à conserver 120 des 169 salariés de l’entreprise tout en apportant un chèque de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement pour relancer l’activité.
Une troisième offre émanant de l’entreprise belge CBM a également été rejetée.
Suite à cette décision, plusieurs élus locaux ont exprimé leur étonnement. Interrogé par l’AFP, Philippe Bonnecarrère, député centriste du Tarn, a regretté la décision du tribunal, la qualifiant de « préjudiciable à une offre française, industrielle, sérieuse et de long terme ».
Placée en redressement judiciaire le 4 février dernier, Safra suscitait l’intérêt de plusieurs repreneurs. Le 13 mai, le tribunal de commerce d'Albi a retenu l’offre du groupe chinois Wanrun. Celle-ci inclut la reprise de 120 salariés, un apport de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement.
« Il faut se rappeler que début février, on parlait de reprises à 400 000 € avec une quarantaine de salariés conservés. Aujourd’hui, ce sont 120 emplois sauvegardés, un site maintenu à Albi, une ambition industrielle forte sur nos expertises : la construction et le rétrofit de véhicules propres et la rénovation de matériels de transport publics », rappelle Vincent Lemaire, actuel président de SAFRA, dans un communiqué de presse. L'entreprise rappelle également que Wanrun n'est pas sorti du chapeau. En décembre 2024, les deux parties avaient déjà signé un protocole d’accord pour une prise de participation majoritaire, le placement de Safra en cessation de paiement ayant mis en suspend les discussions.
Placé en redressement judiciaire début février, le constructeur français Safra, basé à à Albi (Tarn), bat désormais sous pavillon chinois. Ce mardi 20 mai, le tribunal de commerce d'Albi a choisi mardi le groupe chinois Wanrun, connu pour ses activités dans le domaine des batteries et des panneaux solaires, pour reprendre les rênes de l’entreprise. Ce dernier s’est notamment engagé à conserver 120 des 169 salariés de l’entreprise tout en apportant un chèque de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement pour relancer l’activité.
Une offre française recalée, malgré un soutien local fort
Basé à Clermont-Ferrand, le groupe Thierry Torti Holding (TTH) était pourtant favori auprès du personnel et des décideurs locaux. Son offre, déposée hors délai le 17 mai, prévoyait la reprise de 90 salariés à Albi et le reclassement de 40 autres en interne. À plus long terme, le groupe envisageait d’atteindre 200 employés à Albi d'ici à 2029.Une troisième offre émanant de l’entreprise belge CBM a également été rejetée.
Suite à cette décision, plusieurs élus locaux ont exprimé leur étonnement. Interrogé par l’AFP, Philippe Bonnecarrère, député centriste du Tarn, a regretté la décision du tribunal, la qualifiant de « préjudiciable à une offre française, industrielle, sérieuse et de long terme ».
Placée en redressement judiciaire le 4 février dernier, Safra suscitait l’intérêt de plusieurs repreneurs. Le 13 mai, le tribunal de commerce d'Albi a retenu l’offre du groupe chinois Wanrun. Celle-ci inclut la reprise de 120 salariés, un apport de 7 millions d’euros et des promesses d’investissement.
« Il faut se rappeler que début février, on parlait de reprises à 400 000 € avec une quarantaine de salariés conservés. Aujourd’hui, ce sont 120 emplois sauvegardés, un site maintenu à Albi, une ambition industrielle forte sur nos expertises : la construction et le rétrofit de véhicules propres et la rénovation de matériels de transport publics », rappelle Vincent Lemaire, actuel président de SAFRA, dans un communiqué de presse. L'entreprise rappelle également que Wanrun n'est pas sorti du chapeau. En décembre 2024, les deux parties avaient déjà signé un protocole d’accord pour une prise de participation majoritaire, le placement de Safra en cessation de paiement ayant mis en suspend les discussions.