Drone à hydrogène
H3 Dynamics présente des modules d'alimentation hydrogène mobiles pour l'aviation
Basée à Toulouse, la société H3 Dynamics a présenté une solution originale de propulsion à hydrogène pour l'aviation. Le concept de l'entreprise repose sur le logement de l'hydrogène et des piles à combustible dans une série de nacelles placées sous les ailes. Initialement destiné à l'usage des drones, le système offre une solution très pratique de ravitaillement instantané de l’aéronef qui en est équipé : il suffit, un peu comme pour des piles, de remplacer les nacelles d’alimentation.
La PME toulousaine (95 personnes réparties entre Toulouse, Austin et Singapour) a effectué le premier vol d’un petit avion avec ce qu’elle a baptisé de « concept H2 décentralisé », une série de nacelles fixées sous les ailes, contenant pile à combustible et batteries. Pesant 25 kg, et donc plus proche du drone que de l’avion, le prototype peut atteindre une autonomie de 900 kilomètres avec de l' hydrogène liquide ou de 350 kilomètres avec de l'hydrogène comprimé.
Les drones avec caméra - comme les drones de reconnaissance – ou bien les drones de livraison de petits colis pourraient rapidement profiter de ces modules d’alimentation. À terme, les eVTOLS (drones dédiés au transport de personnes) pourraient être propulsés par ces modules H2 décentralisés. Pour les avions de plus gros gabarit, même le PDG de H3Dynamics, Taras Wankewycz, reste prudent : « nous pensons que l'aviation à hydrogène fait ses premiers pas commerciaux dans le monde sans pilote, où elle va mûrir pendant encore au moins une ou deux décennies avant de concerner plus largement l’aviation ».
Les intérêts de la solution sont évidents. Les modules-nacelles permettent un avitaillement très rapide (on échange simplement) et la propulsion à l'hydrogène ajoute de la densité énergétique à l'aviation, de sorte que les avions équipés de piles à combustible ont un rayon d’action beaucoup plus large que ceux équipés de batteries rechargeables. Le système d'hydrogène décentralisé de l'entreprise occupe un espace différent de celui des concepts de propulsion H2 centralisés (où la pile à hydrogène et les batteries sont intégrées dans l’avion). Des concepteurs aéronautiques, tels que ZeroAvia, Airbus ou H2Fly, pourraient être intéressés par la solution H3 Dynamics pour leurs propres projets d’avion à hydrogène.
Parallèlement à la poursuite du développement du concept H2 décentralisé, H3 Dynamics étudie l'intégration de l'hydrogène liquide dans le cadre d'un développement conjoint avec l'Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace à Toulouse. Entamée depuis 2019, cette collaboration doit déboucher sur la traversée de l'Atlantique par un avion à pile à combustible dans les d’ici deux ans.
La PME toulousaine (95 personnes réparties entre Toulouse, Austin et Singapour) a effectué le premier vol d’un petit avion avec ce qu’elle a baptisé de « concept H2 décentralisé », une série de nacelles fixées sous les ailes, contenant pile à combustible et batteries. Pesant 25 kg, et donc plus proche du drone que de l’avion, le prototype peut atteindre une autonomie de 900 kilomètres avec de l' hydrogène liquide ou de 350 kilomètres avec de l'hydrogène comprimé.
Les drones pour premier marché
Même si la prochaine étape consiste à augmenter la puissance des nacelles pour alimenter un avion transportant deux à quatre passagers d'ici à la fin de 2023, il apparaît que, dans un premier temps, ce sont les drones qui pourraient d’abord bénéficier de la technologie développée.Les drones avec caméra - comme les drones de reconnaissance – ou bien les drones de livraison de petits colis pourraient rapidement profiter de ces modules d’alimentation. À terme, les eVTOLS (drones dédiés au transport de personnes) pourraient être propulsés par ces modules H2 décentralisés. Pour les avions de plus gros gabarit, même le PDG de H3Dynamics, Taras Wankewycz, reste prudent : « nous pensons que l'aviation à hydrogène fait ses premiers pas commerciaux dans le monde sans pilote, où elle va mûrir pendant encore au moins une ou deux décennies avant de concerner plus largement l’aviation ».
Les intérêts de la solution sont évidents. Les modules-nacelles permettent un avitaillement très rapide (on échange simplement) et la propulsion à l'hydrogène ajoute de la densité énergétique à l'aviation, de sorte que les avions équipés de piles à combustible ont un rayon d’action beaucoup plus large que ceux équipés de batteries rechargeables. Le système d'hydrogène décentralisé de l'entreprise occupe un espace différent de celui des concepts de propulsion H2 centralisés (où la pile à hydrogène et les batteries sont intégrées dans l’avion). Des concepteurs aéronautiques, tels que ZeroAvia, Airbus ou H2Fly, pourraient être intéressés par la solution H3 Dynamics pour leurs propres projets d’avion à hydrogène.
Parallèlement à la poursuite du développement du concept H2 décentralisé, H3 Dynamics étudie l'intégration de l'hydrogène liquide dans le cadre d'un développement conjoint avec l'Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace à Toulouse. Entamée depuis 2019, cette collaboration doit déboucher sur la traversée de l'Atlantique par un avion à pile à combustible dans les d’ici deux ans.
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