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Hydrogène : GRDF prêt à lancer ses premiers démonstrateurs dès 2026
Mis à jour le 04.03.2025 à 07:53

Principal gestionnaire de réseau de distribution public de gaz naturel en France, GRDF amorce son virage vers l’hydrogène. Présent lors de la dernière édition de Hyvolution Paris, l’opérateur a plusieurs projets dans les tuyaux, avec de premiers démonstrateurs attendus d’ici fin 2026. Une feuille de route que nous détaille Thomas Muller, Directeur Hydrogène de GRDF.
Thomas Muller : S'il fallait résumer, on pourrait dire que GRDF assure en quelque sorte la logistique des derniers kilomètres. Soit, nous faisons le lien entre un point du futur European Backbone et le consommateur final, soit nous relions une production locale à plusieurs utilisateurs. Cela peut être pour des usages multiples, comme l’industrie ou la mobilité.
Pour les grands réseaux de transport, cela reste des grands projets avec des investissements assez colossaux qui se planifient sur le moyen et long terme. En revanche, pour les réseaux plus limités, ceux que GRDF envisage de déployer, cela peut démarrer assez rapidement.
On pense pouvoir commencer à déployer des réseaux sous forme de démonstrateurs à partir de fin 2026. On parle de réseaux de quelques kilomètres. Dans la mesure où il s'agit des mêmes matériaux que ceux que nous utilisons pour le gaz naturel, cela peut être déployé assez rapidement. Sur la réglementation, nous travaillons avec la DGPR (Direction générale de la Prévention des risques, ndlr) qui a déjà acté l'idée d'arrêtés expérimentaux pour encadrer ces premières opérations.
C'est exactement ça. Au salon Hyvolution, GRDF a communiqué sur 7 projets. On a typiquement un projet en région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait partie du programme Hydrogen Valley qui avait été labellisé par le Clean Hydrogen Partnership. Il s’agit du projet IMAGHyNE qui comporte plusieurs sous projets. Parmi eux, il y a en à où GRDF est impliqué pour faire le lien entre une unité de production sur l'aéroport de Lyon et une station hydrogène du réseau Hympulsion.
Ensuite, nous avons un
Les réseaux hydrogène sont considérés comme un enjeu clé des 10 prochaines années. Comment se positionne GRDF au sein de cet écosystème ?
Thomas Muller : S'il fallait résumer, on pourrait dire que GRDF assure en quelque sorte la logistique des derniers kilomètres. Soit, nous faisons le lien entre un point du futur European Backbone et le consommateur final, soit nous relions une production locale à plusieurs utilisateurs. Cela peut être pour des usages multiples, comme l’industrie ou la mobilité.
L'European Hydrogen Backbone projette un réseau hydrogène de plus de 40 000 km à travers l'Europe. Des financements européens ont été débloqués dans le cadre du programme Hy2Infra mais tout reste à faire. Quelles sont les perspectives pour GRDF ?
Pour les grands réseaux de transport, cela reste des grands projets avec des investissements assez colossaux qui se planifient sur le moyen et long terme. En revanche, pour les réseaux plus limités, ceux que GRDF envisage de déployer, cela peut démarrer assez rapidement.
On pense pouvoir commencer à déployer des réseaux sous forme de démonstrateurs à partir de fin 2026. On parle de réseaux de quelques kilomètres. Dans la mesure où il s'agit des mêmes matériaux que ceux que nous utilisons pour le gaz naturel, cela peut être déployé assez rapidement. Sur la réglementation, nous travaillons avec la DGPR (Direction générale de la Prévention des risques, ndlr) qui a déjà acté l'idée d'arrêtés expérimentaux pour encadrer ces premières opérations.

Thomas Muller, Directeur Hydrogène de GRDF
Pour les premiers projets, on parle donc plutôt « boucle fermée » ?
C'est exactement ça. Au salon Hyvolution, GRDF a communiqué sur 7 projets. On a typiquement un projet en région Auvergne-Rhône-Alpes qui fait partie du programme Hydrogen Valley qui avait été labellisé par le Clean Hydrogen Partnership. Il s’agit du projet IMAGHyNE qui comporte plusieurs sous projets. Parmi eux, il y a en à où GRDF est impliqué pour faire le lien entre une unité de production sur l'aéroport de Lyon et une station hydrogène du réseau Hympulsion.
Ensuite, nous avons un
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