Energie
Hydrogène vert : pourquoi Engie revoit ses objectifs à la baisse ?
Engie retarde de 2030 à 2035 son objectif de construction de 4 GW de projets d’hydrogène vert. En cause, le marché qui est plus lent à se développer que prévu et le retard pris dans les mesures de soutien économique à la filière.
La dernière étude l’AIE (Agence internationale de l’énergie) l’avait souligné : au niveau mondial, les projets de construction d’installations de production d’hydrogène vert prennent du retard. Le géant français de l’énergie Engie l’illustre avec la récente annonce de sa PDG, Catherine MacGregor, qui déclare que « la mise en place des bonnes conditions pour l'investissement dans l'hydrogène vert progresse plus lentement que nous le voudrions ».
Au final, compte tenu du retard pris dans les différents projets, Engie ne tiendra pas l’objectif qu’il s’était fixé de disposer de 4 GW d’hydrogène vert à l’horizon 2030. Si, comme le rappelle cependant Catherine MacGregor, « l’hydrogène reste un catalyseur fondamental de la transition énergétique », il est évident que (comme le souligne un de ses collaborateurs) « le marché de l'hydrogène renouvelable et de ses dérivés est encore émergent, son développement et sa structuration sont plus lents que ce qui était envisagé il y a un an ».
Constat étayé par la réalité de terrain. Bien que le site Internet d’Engie mentionne un total de 3,9 GW projets hydrogène vert, force est de constater que certains sont devenus très incertains. Par exemple, Power 2 Méthanol en Belgique, a déjà été abandonné ; certains très gros projets sont suspendus à l’attribution de subventions, tel Columbus en Belgique (100 MW). Au final, les rares projets qui ont franchi le stade de la décision finale d’investissement ou sont en cours de construction sont relativement petits (de l’ordre de la dizaine de MW, comme Yuri et Hydrogen Park Murray Valley, tous deux en Australie).
A titre d’exemple, le crédit d’impôt pour l’hydrogène vert de 2,8 euros/kg voté aux États-Unis en 2022, n’est toujours pas entré en vigueur, faute d’accord sur ses modalités de mise en œuvre. L’Europe, n’est pas mieux lotie : les 800 millions d’euros de la Banque européenne de l’hydrogène qui auraient dû être débloqués en 2023 ne le seront, au plus tôt, qu’en novembre 2024.
La dernière étude l’AIE (Agence internationale de l’énergie) l’avait souligné : au niveau mondial, les projets de construction d’installations de production d’hydrogène vert prennent du retard. Le géant français de l’énergie Engie l’illustre avec la récente annonce de sa PDG, Catherine MacGregor, qui déclare que « la mise en place des bonnes conditions pour l'investissement dans l'hydrogène vert progresse plus lentement que nous le voudrions ».
« L’hydrogène reste un catalyseur fondamental de la transition énergétique »
Au final, compte tenu du retard pris dans les différents projets, Engie ne tiendra pas l’objectif qu’il s’était fixé de disposer de 4 GW d’hydrogène vert à l’horizon 2030. Si, comme le rappelle cependant Catherine MacGregor, « l’hydrogène reste un catalyseur fondamental de la transition énergétique », il est évident que (comme le souligne un de ses collaborateurs) « le marché de l'hydrogène renouvelable et de ses dérivés est encore émergent, son développement et sa structuration sont plus lents que ce qui était envisagé il y a un an ».
Constat étayé par la réalité de terrain. Bien que le site Internet d’Engie mentionne un total de 3,9 GW projets hydrogène vert, force est de constater que certains sont devenus très incertains. Par exemple, Power 2 Méthanol en Belgique, a déjà été abandonné ; certains très gros projets sont suspendus à l’attribution de subventions, tel Columbus en Belgique (100 MW). Au final, les rares projets qui ont franchi le stade de la décision finale d’investissement ou sont en cours de construction sont relativement petits (de l’ordre de la dizaine de MW, comme Yuri et Hydrogen Park Murray Valley, tous deux en Australie).
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Les fonds de la Banque européenne de l’hydrogène ne sont toujours pas débloqués
Au-delà de la demande qui émerge plus lentement que prévu, les retards d’investissement d’Engie dans la production d’hydrogène vert va peut-être permettre aux acteurs politiques de prendre conscience qu’un changement de braquet doit être opéré. En effet, si les intentions sont là, la lenteur de mise en œuvre ne peut s’accorder avec les besoins de visibilité des industriels.A titre d’exemple, le crédit d’impôt pour l’hydrogène vert de 2,8 euros/kg voté aux États-Unis en 2022, n’est toujours pas entré en vigueur, faute d’accord sur ses modalités de mise en œuvre. L’Europe, n’est pas mieux lotie : les 800 millions d’euros de la Banque européenne de l’hydrogène qui auraient dû être débloqués en 2023 ne le seront, au plus tôt, qu’en novembre 2024.
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