Competition
Hydrogène en WEC : Toyota s'impatiente face à l'absence de règlement

Pas de règlement, pas de course. Toyota attend toujours un cadre clair pour la future catégorie hydrogène du WEC, désormais prévue pour 2028.
Directeur de Toyota Gazoo Racing, Kamui Kobayashi a averti dans une interview accordée à sportscar365 qu’aucune décision n’était prise concernant la participation de la marque japonaise à la future catégorie hydrogène du WEC. En cause : l’absence persistante de règlementation. Annoncés initialement pour 2026, les débuts des véhicules à hydrogène au Mans ont été repoussés à 2028, et les constructeurs attendent toujours un cadre clair de la part de la FIA et de l’ACO.
« Il n’y a toujours pas de règlement, alors comment construire une voiture ? » s’interroge le responsable de Toyota Gazoo Racing. Toyota avait pourtant présenté dès 2023 la Toyota GR H2 Racing Concept, mais les retards successifs freinent le développement du véhicule.
Restant convaincu que l’hydrogène représente une option viable pour un sport automobile durable, le constructeur n’exclut pas de participer à d’autres compétitions. « D'autres championnats envisageront peut-être d'autoriser les voitures à hydrogène dans les prochaines années », pointe Kamui Kobayashi.

Pour Toyota, l'engagement d'autres constructeurs reste une autre variable clé. Si Alpine a déjà franchi une étape avec l’Alpine Alpenglow Hy6, des questions subsistent quant à la participation d’autres grands constructeurs. « Il ne s'agit pas seulement de savoir si Toyota veut le faire. Il s'agit aussi de savoir si d'autres constructeurs veulent relever le défi », insiste Kobayashi.
Directeur de Toyota Gazoo Racing, Kamui Kobayashi a averti dans une interview accordée à sportscar365 qu’aucune décision n’était prise concernant la participation de la marque japonaise à la future catégorie hydrogène du WEC. En cause : l’absence persistante de règlementation. Annoncés initialement pour 2026, les débuts des véhicules à hydrogène au Mans ont été repoussés à 2028, et les constructeurs attendent toujours un cadre clair de la part de la FIA et de l’ACO.
« Il n’y a toujours pas de règlement, alors comment construire une voiture ? » s’interroge le responsable de Toyota Gazoo Racing. Toyota avait pourtant présenté dès 2023 la Toyota GR H2 Racing Concept, mais les retards successifs freinent le développement du véhicule.
Une technologie développée ailleurs
Se disant « prêt à relever le défi » du WEC dès qu’un cadre clair aura été établi, Toyota poursuit son travail sur l’hydrogène à travers la série japonaise Super Taikyu, où elle fait rouler sa Toyota GR Corolla H2, qui fonctionne désormais à l’hydrogène l’exclu.Restant convaincu que l’hydrogène représente une option viable pour un sport automobile durable, le constructeur n’exclut pas de participer à d’autres compétitions. « D'autres championnats envisageront peut-être d'autoriser les voitures à hydrogène dans les prochaines années », pointe Kamui Kobayashi.

« Il faut que d’autres constructeurs relèvent le défi »
Pour Toyota, l'engagement d'autres constructeurs reste une autre variable clé. Si Alpine a déjà franchi une étape avec l’Alpine Alpenglow Hy6, des questions subsistent quant à la participation d’autres grands constructeurs. « Il ne s'agit pas seulement de savoir si Toyota veut le faire. Il s'agit aussi de savoir si d'autres constructeurs veulent relever le défi », insiste Kobayashi.