Bateau à hydrogène
Neo Orbis : le premier navire à hydrogène solide au monde entame sa construction

La construction du Neo Orbis, un navire portuaire hybride à pile à combustible, utilisant le borohydrure de sodium comme moyen de stockage de l'hydrogène à l'état solide, a débuté aux chantiers navals Next Generation aux Pays-Bas. C’est une première dans le domaine maritime, ce d’autant que de nombreuses questions subsistent quant à la réelle efficacité et l’impact environnemental du borohydrure de sodium.
L’électrolyse de l’eau est la solution la plus connue pour produire de l’hydrogène. Néanmoins, d’autres technologies existent et, parmi elles, l’utilisation du borohydrure de sodium (NaBH4), composé chimique à forte teneur en hydrogène. Lorsque celui-ci est mis en suspension dans une solution aqueuse puis traité via catalyseur, la réaction chimique induite produit de l'hydrogène, ainsi qu'un sous-produit bénin - le métaborate de sodium - qui peut être recyclé en borohydrure de sodium.

La technologie n’est pas récente puisque dès 2001, le groupe automobile Daimler Chrysler avait présenté un concept-car à hydrogène, le Natrium, équipé d’une pile à combustible à borohydrure de sodium. Si cette option n’a finalement pas connu de véritable développement ultérieurement, c’est notamment parce qu’en 2007, le ministère américain de l’énergie avait recommandé de cesser son développement, compte-tenu d’un certain nombre de facteurs considérés alors comme rédhibitoires : notamment les coûts de traitement-production du NaBH4 et le faible rendement de sa catalyse (évaluée à moins de 50 %).
Depuis, les progrès accomplis permettent d’envisager de reconsidérer l’utilisation du NaBH4 et plus particulièrement pour le secteur maritime. C’est ce qui a conduit à la mise en chantier du Neo Orbis. Preuve de l’intérêt renouvelé pour cette technologie, ce projet pilote est conduit en collaboration par H2Ships, le port d'Amsterdam, TU Delft Fuel (l'inventeur et le constructeur de l'installation de borohydrure de sodium), MARIN (l'institution de recherche maritime), Wijk Yacht Vision (partenaire et concepteur du navire), Lloyd's Register (superviseur de la certification et de l'inspection de sécurité du navire) et Baumuller (intégrateur de systèmes).
La mise en service du Neo Orbis est prévue pour 2024. Il remplacera l'actuel bateau-salon du port utilisé pour faire visiter les aménagements portuaires, le centre-ville d'Amsterdam et le canal de la mer du Nord.
L’électrolyse de l’eau est la solution la plus connue pour produire de l’hydrogène. Néanmoins, d’autres technologies existent et, parmi elles, l’utilisation du borohydrure de sodium (NaBH4), composé chimique à forte teneur en hydrogène. Lorsque celui-ci est mis en suspension dans une solution aqueuse puis traité via catalyseur, la réaction chimique induite produit de l'hydrogène, ainsi qu'un sous-produit bénin - le métaborate de sodium - qui peut être recyclé en borohydrure de sodium.

La technologie n’est pas récente puisque dès 2001, le groupe automobile Daimler Chrysler avait présenté un concept-car à hydrogène, le Natrium, équipé d’une pile à combustible à borohydrure de sodium. Si cette option n’a finalement pas connu de véritable développement ultérieurement, c’est notamment parce qu’en 2007, le ministère américain de l’énergie avait recommandé de cesser son développement, compte-tenu d’un certain nombre de facteurs considérés alors comme rédhibitoires : notamment les coûts de traitement-production du NaBH4 et le faible rendement de sa catalyse (évaluée à moins de 50 %).
Depuis, les progrès accomplis permettent d’envisager de reconsidérer l’utilisation du NaBH4 et plus particulièrement pour le secteur maritime. C’est ce qui a conduit à la mise en chantier du Neo Orbis. Preuve de l’intérêt renouvelé pour cette technologie, ce projet pilote est conduit en collaboration par H2Ships, le port d'Amsterdam, TU Delft Fuel (l'inventeur et le constructeur de l'installation de borohydrure de sodium), MARIN (l'institution de recherche maritime), Wijk Yacht Vision (partenaire et concepteur du navire), Lloyd's Register (superviseur de la certification et de l'inspection de sécurité du navire) et Baumuller (intégrateur de systèmes).
La mise en service du Neo Orbis est prévue pour 2024. Il remplacera l'actuel bateau-salon du port utilisé pour faire visiter les aménagements portuaires, le centre-ville d'Amsterdam et le canal de la mer du Nord.