Bateau à hydrogène
4 400 chevaux de puissance... ce remorqueur à moteur hydrogène est une première au Japon !
Premier du genre au Japon à moteur à combustion hydrogène, le remorqueur TEN-OH a été officiellement livré à son armateur.
Le Japon a franchi une étape importante dans la décarbonation de ses ports. Le 15 octobre dernier, le navire TEN-OH a été livré par le chantier naval Tsuneishi Shipbuilding. Il s’agit du premier remorqueur japonais équipé d’un moteur à combustion interne alimenté à l’hydrogène.
Ce navire s’inscrit dans le cadre du projet « Zero Emission Ships » porté par la Nippon Foundation. Objectif : réduire l’empreinte carbone du transport maritime portuaire.
Le bateau embarque environ 250 kg d’hydrogène, stockés sous haute pression. Selon ses concepteurs, cette solution technique permettrait de maintenir les performances d’un remorqueur classique tout en réduisant jusqu’à 60 % les émissions de CO2.
Le Japon a franchi une étape importante dans la décarbonation de ses ports. Le 15 octobre dernier, le navire TEN-OH a été livré par le chantier naval Tsuneishi Shipbuilding. Il s’agit du premier remorqueur japonais équipé d’un moteur à combustion interne alimenté à l’hydrogène.
Ce navire s’inscrit dans le cadre du projet « Zero Emission Ships » porté par la Nippon Foundation. Objectif : réduire l’empreinte carbone du transport maritime portuaire.
Une motorisation hybride innovante
Long de 38 mètres, le TEN-OH est doté de deux moteurs 12 cylindres à double carburation. Alimentés à la fois par du diesel et de l’hydrogène, ces moteurs développent une puissance totale équivalente à 4 400 chevaux. La propulsion est assurée tout en réduisant drastiquement les émissions. La motorisation du TEN-OH a été fournie par JPNH2YDRO, coentreprise entre le groupe japonais Tsuneishi et l’entreprise belge CMB.TECH.Le bateau embarque environ 250 kg d’hydrogène, stockés sous haute pression. Selon ses concepteurs, cette solution technique permettrait de maintenir les performances d’un remorqueur classique tout en réduisant jusqu’à 60 % les émissions de CO2.

