Electrolyseurs
McPhy en quête d'un repreneur pour éviter la faillite
Mis à jour le 16.04.2025 à 07:59

Les difficultés s’enchainent pour McPhy. Alors que son directeur général annonçait sa démission il y a quelques jours, l’industriel français vient d’entamer une procédure pour tenter de retrouver un repreneur.
Le 10 avril dernier, le tribunal de commerce de Belfort a nommé une conciliatrice, Joanna Rousselet (SCP Abitbol Rousselet), pour accompagner l’entreprise dans ses démarches. Dans le droit français, cette procédure de conciliation permet aux entreprises menacées d’insolvabilité de rechercher des solutions amiables avec leurs partenaires, salariés et actionnaires. L’une des options possibles est la cession de l’entreprise, partielle ou totale.
Bien qu’elle soit habituellement confidentielle, l’entreprise a expliqué vouloir rendre cette information publique afin de mobiliser toutes les parties prenantes pour maximiser ses chances.
Face à cette situation, la direction a lancé un appel d’offres pour identifier d’éventuels repreneurs. Cette démarche vient compléter les discussions déjà lancées de manière informelle avec plusieurs parties intéressées.
Le groupe a toutefois averti qu’il pourrait être confronté à une liquidation en cas d’échec de la procédure. Autre crainte : celle d’une radiation de la Bourse de Paris (Euronext). Depuis les dernières annonces, le titre de l’action à dégringoler. En chute libre depuis plusieurs mois, l’action McPhy est passée de 0,86 € au 31 mars à seulement 0,39 € ce lundi 14 avril, soit une chute de 55 % en seulement 15 jours…
Le 10 avril dernier, le tribunal de commerce de Belfort a nommé une conciliatrice, Joanna Rousselet (SCP Abitbol Rousselet), pour accompagner l’entreprise dans ses démarches. Dans le droit français, cette procédure de conciliation permet aux entreprises menacées d’insolvabilité de rechercher des solutions amiables avec leurs partenaires, salariés et actionnaires. L’une des options possibles est la cession de l’entreprise, partielle ou totale.
Bien qu’elle soit habituellement confidentielle, l’entreprise a expliqué vouloir rendre cette information publique afin de mobiliser toutes les parties prenantes pour maximiser ses chances.
Une trésorerie critique
McPhy a récemment confirmé que ses ressources financières ne lui permettraient pas de poursuivre au-delà de juin 2025, voire septembre 2025 dans le scénario le plus optimiste. L’entreprise ne dispose actuellement que de 39,6 millions d’euros en trésorerie.Face à cette situation, la direction a lancé un appel d’offres pour identifier d’éventuels repreneurs. Cette démarche vient compléter les discussions déjà lancées de manière informelle avec plusieurs parties intéressées.
Un premier intérêt manifesté
Selon McPhy, un industriel européen a déjà fait part de son intérêt pour une reprise. Plus précisément, il s'agirait du groupe belge John Cockerill rapporte une information publiée par le quotidien La Tribune. Si cette intention se concrétisait, une offre formelle pourrait être soumise dans le cadre de l’appel d’offres, dont la date limite est fixée au 9 mai 2025.Le groupe a toutefois averti qu’il pourrait être confronté à une liquidation en cas d’échec de la procédure. Autre crainte : celle d’une radiation de la Bourse de Paris (Euronext). Depuis les dernières annonces, le titre de l’action à dégringoler. En chute libre depuis plusieurs mois, l’action McPhy est passée de 0,86 € au 31 mars à seulement 0,39 € ce lundi 14 avril, soit une chute de 55 % en seulement 15 jours…