Un groupe de onze sociétés européennes d'infrastructures gazières, de neuf États membres de l'UE, vient de présenter un plan visant à créer un réseau de gazoducs à hydrogène de près de 23.000 km d'ici 2040. Baptisé «épine dorsale européenne de l'hydrogène», il s’appuierait à 75% sur d’actuels gazoducs modernisés, et pourrait ainsi prendre rapidement de l’ampleur.
Naturellement, les sociétés à initiative du projet, parmi lesquelles GRTgaz ou Terrega pour la France s’inscrivent dans la droite lignée du « Green Deal Européen et « considèrent le réseau européen d'hydrogène comme une pièce essentielle du puzzle » pour la décarbonation de l'énergie. Pour autant, la faisabilité économique appuyée par l’opportunité que représente l’exploitation des traditionnels gazoducs (dont l’usage va décroissant), est au cœur du document d’orientation stratégique « European Hydrogen Backbone » produit par les parties-prenantes. Il souligne notamment que « l’étude conclut que le coût d'une telle dorsale européenne de l'hydrogène peut être très modeste par rapport à la taille prévue des marchés de l'hydrogène ».
Cette "épine dorsale" devrait relier les futurs centres d'approvisionnement et de demande d'hydrogène à travers l'Europe, tels que les gros centres industriels, les sites de capture et de stockage du carbone et les sites de production d'électricité renouvelable à grande échelle, y compris les parcs éoliens offshore en mer du Nord et les centrales solaires dans le sud de l'Europe.
Selon les onze opérateurs, le réseau pourrait se développer progressivement sur une quinzaine d’années. D'ici 2030, un « hyrogènoduc » initial de 6.800 kilomètres de pipelines relierait des grappes locales de production et d'utilisation de l'hydrogène - les «vallées de l'hydrogène» - pour en 2035 s’étendre et commencer à relier les consommateurs du centre du continent aux régions disposant d'un «potentiel de ressources abondantes en hydrogène vert» - comme les parcs éoliens offshore danois ou les parcs solaires et éoliens du sud de la France. En 2040, cette infrastructure paneuropéenne devrait atteindre prés de 23.000 km.
On y note en particulier que la quantité d'électricité nécessaire pour transporter l'hydrogène sur une distance de 1 000 km est comparable à environ 2 % du contenu énergétique de l'hydrogène transporté ; ce qui est moins que les coûts moyens de transport des autres énergies. Comme l’indique le document, « ces coûts sont relativement limités dans le contexte général de la transition énergétique européenne et sont nettement inférieurs aux estimations approximatives précédentes » .
Alors que les initiatives se multiplient en Europe pour enclencher une véritable décarbonation de ses industries et de ses transports, le rapport « European Hydrogen Backbone » offre une vision très opérationnelle d’une option pragmatique de transport de l’hydrogène, le tout assorti d’une véritable analyse économique. On dépasse enfin le vœu pieux !
Naturellement, les sociétés à initiative du projet, parmi lesquelles GRTgaz ou Terrega pour la France s’inscrivent dans la droite lignée du « Green Deal Européen et « considèrent le réseau européen d'hydrogène comme une pièce essentielle du puzzle » pour la décarbonation de l'énergie. Pour autant, la faisabilité économique appuyée par l’opportunité que représente l’exploitation des traditionnels gazoducs (dont l’usage va décroissant), est au cœur du document d’orientation stratégique « European Hydrogen Backbone » produit par les parties-prenantes. Il souligne notamment que « l’étude conclut que le coût d'une telle dorsale européenne de l'hydrogène peut être très modeste par rapport à la taille prévue des marchés de l'hydrogène ».
Cette "épine dorsale" devrait relier les futurs centres d'approvisionnement et de demande d'hydrogène à travers l'Europe, tels que les gros centres industriels, les sites de capture et de stockage du carbone et les sites de production d'électricité renouvelable à grande échelle, y compris les parcs éoliens offshore en mer du Nord et les centrales solaires dans le sud de l'Europe.
Un réseau « hydrogène » de 6.800 kilomètres dés 2030
Le réseau proposé passerait par l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, les Pays-Bas, la Belgique, la République tchèque, le Danemark, la Suède et la Suisse ; avec cependant des options supplémentaires possibles (en pointillés sur la carte) telles que les routes d'importation de la mer du Nord (Norvège et Royaume-Uni), de l'Ukraine, de la Grèce, de l'Afrique du Nord et de la Russie.Selon les onze opérateurs, le réseau pourrait se développer progressivement sur une quinzaine d’années. D'ici 2030, un « hyrogènoduc » initial de 6.800 kilomètres de pipelines relierait des grappes locales de production et d'utilisation de l'hydrogène - les «vallées de l'hydrogène» - pour en 2035 s’étendre et commencer à relier les consommateurs du centre du continent aux régions disposant d'un «potentiel de ressources abondantes en hydrogène vert» - comme les parcs éoliens offshore danois ou les parcs solaires et éoliens du sud de la France. En 2040, cette infrastructure paneuropéenne devrait atteindre prés de 23.000 km.
Un coût de transport de l’hydrogène particulièrement avantageux
Si la réexploitation d’une partie des gazoducs existants devrait contribuer à limiter les investissements totaux à 64 milliards d’euros pour transporter largement plus que les 1 130 TWh de demande annuelle d'hydrogène en Europe d'ici 2040 ; ce sont surtout les faibles coûts d’exploitation qui séduisent tout autant les onze opérateurs réunis autour du projet. D’ailleurs le rapport propose une analyse extrêmement détaillée des coûts potentiels de leur stratégie.On y note en particulier que la quantité d'électricité nécessaire pour transporter l'hydrogène sur une distance de 1 000 km est comparable à environ 2 % du contenu énergétique de l'hydrogène transporté ; ce qui est moins que les coûts moyens de transport des autres énergies. Comme l’indique le document, « ces coûts sont relativement limités dans le contexte général de la transition énergétique européenne et sont nettement inférieurs aux estimations approximatives précédentes » .
Alors que les initiatives se multiplient en Europe pour enclencher une véritable décarbonation de ses industries et de ses transports, le rapport « European Hydrogen Backbone » offre une vision très opérationnelle d’une option pragmatique de transport de l’hydrogène, le tout assorti d’une véritable analyse économique. On dépasse enfin le vœu pieux !
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