Mobilité
Bientôt le retour des dirigeables à hydrogène ?
Les dirigeables à hydrogène pourraient-ils faire leur retour pour le transport de marchandises ? C'est ce que veut démontrer la startup californienne H2 Clipper avec son nouveau projet...
L'entreprise est en train de développer un dirigeable propulsé par ce carburant et destiné à accomplir des opérations de fret intercontinentales. Nommé également H2 Clipper, cet appareil pourra, selon ses créateurs, transporter des charges utiles pesant jusqu'à 150 tonnes et bénéficier de 7 530 mètres cubes d'espace de chargement.
La propulsion du H2 Clipper s'effectuera grâce à une pile à combustible à hydrogène. Bien que moins rapide qu'un avion (sa vitesse s'élèverait à 280 km/h), le dirigeable pourra effectuer des trajets allant de 800 à plus de 9 650 km ! Tout cela, sans émettre évidemment de gaz à effet de serre... En théorie, le fuselage du dirigeable pourrait également être équipé de cellules photovoltaïques qui lui permettraient de produire son propre hydrogène avec un électrolyseur.
Autre avantage : comme tout dirigeable, l'appareil décollera et atterrira verticalement. Cela nécessitera donc des infrastructures moins importantes et coûteuses qu'un aéroport.
"Notre startup commencera à développer un prototype de plus petites dimensions en 2022 avec pour objectif de le faire voler en 2024", révèle Rinaldo Brutoco, le fondateur et PDG de H2 Clipper. "Si cet essai s'avère concluant, nous espérons la mise en service du dirigeable d'ici 2026 et celle d'une flotte de 100 appareils similaires vers 2030."
L'entreprise est en train de développer un dirigeable propulsé par ce carburant et destiné à accomplir des opérations de fret intercontinentales. Nommé également H2 Clipper, cet appareil pourra, selon ses créateurs, transporter des charges utiles pesant jusqu'à 150 tonnes et bénéficier de 7 530 mètres cubes d'espace de chargement.
La propulsion du H2 Clipper s'effectuera grâce à une pile à combustible à hydrogène. Bien que moins rapide qu'un avion (sa vitesse s'élèverait à 280 km/h), le dirigeable pourra effectuer des trajets allant de 800 à plus de 9 650 km ! Tout cela, sans émettre évidemment de gaz à effet de serre... En théorie, le fuselage du dirigeable pourrait également être équipé de cellules photovoltaïques qui lui permettraient de produire son propre hydrogène avec un électrolyseur.
Plus économique et pratique qu'un avion
La startup californienne affirme que les coûts de carburant du H2 Clipper se situeraient entre 0,16 et 0,22 euros par tonne/mile pour des trajets allant de 1 500 à plus de 9 500 km. Ce coût s'avère quatre fois moins onéreux que celui d'un transport aérien classique.Autre avantage : comme tout dirigeable, l'appareil décollera et atterrira verticalement. Cela nécessitera donc des infrastructures moins importantes et coûteuses qu'un aéroport.
Une évolution réglementaire nécessaire
Une seule ombre au tableau : en raison d'accidents tels que celui du Hindenburg survenu en 1937, le gonflage d'un dirigeable avec de l'hydrogène est interdit aux USA et en Europe. Une réglementation qui pourrait toutefois évoluer si des entreprises telles que H2 Clipper parviennent à démontrer qu'un tel appareil peut voler de manière parfaitement sécurisée."Notre startup commencera à développer un prototype de plus petites dimensions en 2022 avec pour objectif de le faire voler en 2024", révèle Rinaldo Brutoco, le fondateur et PDG de H2 Clipper. "Si cet essai s'avère concluant, nous espérons la mise en service du dirigeable d'ici 2026 et celle d'une flotte de 100 appareils similaires vers 2030."
