Pile à combustible
Chez General Motors, l'hydrogène n'est plus une priorité
Le constructeur américain met un coup d'arrêt au développement de piles à combustible de nouvelle génération via sa branche HYDROTEC. Un nouveau coup dur pour la filière.
Depuis plusieurs mois, les annonces de retrait s’enchaînent chez les grands constructeurs. Après la fin de la coentreprise Hyvia entre Renault et Plug Power, puis l’arrêt brutal du programme hydrogène de Stellantis, c’est désormais General Motors qui réduit la voilure. Le géant américain vient d’annoncer la fin du développement de piles à combustible de nouvelle génération au sein de sa marque HYDROTEC. Il y a quelques mois, le constructeur avait déjà mis en pause un projet industriel majeur à Détroit.
Dans son communiqué, General Motors justifie sa décision par les difficultés rencontrées par la filière. Le développement de la voiture à hydrogène reste freiné par le coût élevé des technologies et un réseau de ravitaillement encore très limité, notamment aux États-Unis.
Dans ce contexte, General Motors est pragmatique et choisi de réorienter ses investissements vers les solutions les plus matures. « GM concentrera ses ressources en R&D et en capital sur les batteries, la technologie de charge et les véhicules électriques – qui ont une traction claire sur le marché – plutôt que sur l’hydrogène, qui n’a pas encore atteint son potentiel » pointe le communiqué du constructeur.
Depuis plusieurs mois, les annonces de retrait s’enchaînent chez les grands constructeurs. Après la fin de la coentreprise Hyvia entre Renault et Plug Power, puis l’arrêt brutal du programme hydrogène de Stellantis, c’est désormais General Motors qui réduit la voilure. Le géant américain vient d’annoncer la fin du développement de piles à combustible de nouvelle génération au sein de sa marque HYDROTEC. Il y a quelques mois, le constructeur avait déjà mis en pause un projet industriel majeur à Détroit.
Un désengagement stratégique
General Motors ne quitte pas complètement la filière hydrogène. La coentreprise Fuel Cell System Manufacturing (FCSM), fondée avec Honda, continuera de produire des systèmes pour des applications stationnaires comme les centres de données ou la production d’énergie. En revanche, les efforts de recherche sur les piles à combustible destinées aux véhicules seront stoppés.Dans son communiqué, General Motors justifie sa décision par les difficultés rencontrées par la filière. Le développement de la voiture à hydrogène reste freiné par le coût élevé des technologies et un réseau de ravitaillement encore très limité, notamment aux États-Unis.
L’électrique prend l’avantage
Selon le Département de l’Énergie américain, seuls 61 stations à hydrogène sont aujourd’hui disponibles sur le territoire, contre plus de 250 000 points de recharge pour voitures électriques.Dans ce contexte, General Motors est pragmatique et choisi de réorienter ses investissements vers les solutions les plus matures. « GM concentrera ses ressources en R&D et en capital sur les batteries, la technologie de charge et les véhicules électriques – qui ont une traction claire sur le marché – plutôt que sur l’hydrogène, qui n’a pas encore atteint son potentiel » pointe le communiqué du constructeur.

