Energie
Pour TotalEnergies, l'hydrogène vert reste à « un stade embryonnaire »
Intervenant au Forum économique mondial à Ryad, le patron de TotalEnergies a estimé que le marché de l’ hydrogène vert n’était pas encore prêt à décoller.
Si l’hydrogène vert devrait à terme jouer un rôle important dans la décarbonation, son développement à grande échelle n’est pas encore pour tout de suite. C’est en tout cas l’avis de Patrick Pouyanné. Présent ce dimanche 28 avril lors du Forum économique mondial à Ryad, en Arabie saoudite, le patron de TotalEnergies a estimé que l'hydrogène vert était encore à « un stade embryonnaire » selon des informations relayées par plusieurs grands médias, dont France Info.
« Reconnaissons que nous n'en sommes qu'au stade embryonnaire et cessons de parler de 10, 20 millions de tonnes », a déclaré Patrick Pouyanné, faisant référence aux objectifs de la Commission, dont l’ambition est de produire 20 millions de tonnes d'hydrogène bas-carbone par an dès 2030. « Cela n'a aucun sens. Soyons sérieux et trouvons la bonne feuille de route », a-t-il martelé, estimant que la technologie n’était pas assez mature pour un véritable passage à l’échelle.
TotalEnergies avait pourtant annoncé il y a quelques mois un vaste programme pour décarboner ses raffineries. « Pour être clair, il n'y a aucun moyen de réduire le coût de l'hydrogène vert s'il ne s'agit que d'un marché de niche. Si nous n'avons pas de marché (...) pour les transports, il sera très difficile de faire baisser les coûts » estime le patron de TotalEnergies.
Même approche quant aux carburants verts pour l’aviation (SAF) pour lesquels Patrick Pouyanné appelle à ne pas « sauter sur l'hydrogène vert » pour faire des carburants de synthèse.
Si l’hydrogène vert devrait à terme jouer un rôle important dans la décarbonation, son développement à grande échelle n’est pas encore pour tout de suite. C’est en tout cas l’avis de Patrick Pouyanné. Présent ce dimanche 28 avril lors du Forum économique mondial à Ryad, en Arabie saoudite, le patron de TotalEnergies a estimé que l'hydrogène vert était encore à « un stade embryonnaire » selon des informations relayées par plusieurs grands médias, dont France Info.
« Reconnaissons que nous n'en sommes qu'au stade embryonnaire et cessons de parler de 10, 20 millions de tonnes », a déclaré Patrick Pouyanné, faisant référence aux objectifs de la Commission, dont l’ambition est de produire 20 millions de tonnes d'hydrogène bas-carbone par an dès 2030. « Cela n'a aucun sens. Soyons sérieux et trouvons la bonne feuille de route », a-t-il martelé, estimant que la technologie n’était pas assez mature pour un véritable passage à l’échelle.
TotalEnergies avait pourtant annoncé il y a quelques mois un vaste programme pour décarboner ses raffineries. « Pour être clair, il n'y a aucun moyen de réduire le coût de l'hydrogène vert s'il ne s'agit que d'un marché de niche. Si nous n'avons pas de marché (...) pour les transports, il sera très difficile de faire baisser les coûts » estime le patron de TotalEnergies.
Priorité aux biocarburants
« Donnons la priorité aux biocarburants, il y a beaucoup à faire et ça marché » a résumé Patrick Pouyanné, estimant qu’il s’agissait aujourd’hui de « la meilleure façon de produire des molécules vertes ».Même approche quant aux carburants verts pour l’aviation (SAF) pour lesquels Patrick Pouyanné appelle à ne pas « sauter sur l'hydrogène vert » pour faire des carburants de synthèse.
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