Le rétrofit s'ouvre au moteur à combustion hydrogène

Le rétrofit s'ouvre au moteur à combustion hydrogène
Dans le cadre de son plan rétrofit, le gouvernement a publié trois nouveaux arrêtés. Visant à assouplir et à élargir la réglementation, ces derniers ouvrent notamment les possibilités sur d’autres technologies, dont celle du moteur à hydrogène.
 
Souvent pointée du doigt pour sa complexité, la réglementation du rétrofit se simplifie pour accélérer la « mise à l’échelle » de la filière. Suite à une consultation publique lancée au printemps, le gouvernement a publié ce mardi 24 octobre trois nouveaux arrêtés.
 
« Grâce à une concertation menée avec l’ensemble des acteurs nous avons pu identifier les facteurs ralentissant le déploiement de ce modèle. Les trois arrêtés que nous publions aujourd’hui viennent répondre aux demandes de simplification du secteur : nous facilitons ainsi le déploiement à grande échelle de ce modèle vertueux, pour que de plus en plus de véhicules thermiques puissent être transformés en véhicules électriques » a expliqué Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports.


 

Lever le frein des autorisations constructeurs

Pour les acteurs de la filière, la dispense d’un avis technique du constructeur du véhicule transformé était un gros point de crispation. Alors que le premier arrêté (mars 2020) concernait uniquement les conversions réalisées en électrique à batteries et en pile hydrogène, le nouvel texte étend la dispense à tous types de motorisations ou de sources d’énergie visant à « réduire les niveaux d’émissions des véhicules ». En d’autres termes, le champ des possibles est considérablement élargi. GPL, hybride, hybride rechargeable, bioGNV, moteur à combustion hydrogène… Au final, toutes les technologies susceptibles de diminuer les émissions de CO2 sont concernées.
 
Pour rappel, cette dispense ne s’applique qu’aux véhicules dont la première immatriculation remonte à cinq ans au moins. La nouvelle réglementation impose également au vendeur de communiquer à l’acheteur les gains CO2 réalisés sur une période de dix ans. Selon le texte, le calcul devra tenir compte des émissions liées à la fabrication des éléments du rétrofit auxquelles il conviendra de soustraire les économies réalisées à l’usage.
 
Les véhicules spéciaux désormais éligibles
Outre la dispense d’un avis technique du constructeur, le rétrofit s’ouvre également à la catégorie des véhicules dits « spéciaux ». Les opérations de conversion deviennent ainsi autorisées sur des véhicules tels que les dépanneuses, les camping-cars et les grues. De quoi ouvrir le champ des applications potentielles.


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