Bateau à hydrogène
Switch Maritime va lancer un premier ferry à hydrogène liquide
Après avoir lancé cet été son premier ferry alimenté à l’hydrogène dans la baie de San Francisco, la société américaine SWITCH Maritime s’apprête à développer un nouveau navire qui fonctionnera cette fois à l’hydrogène liquide.
Conçu pour transporter passagers et véhicules, le futur ferry américain s’inspirera du modèle norvégien MF Hydra, un navire qui utilise l’hydrogène liquide pour alimenter ses piles à combustible PEM. Le MF Hydra opère depuis mars 2023 sur une ligne reliant les villes de Hjelmeland, Skiavik et Nesvik, où il a déjà réalisé plus de 50 opérations de ravitaillement via un système de soutage spécifique à l’hydrogène liquide.
Prévu pour être construit aux États-Unis, ce ferry pourra transporter 80 voitures et 300 passagers. Son utilisation nécessitera un ravitaillement hebdomadaire de 3 000 kg d’hydrogène liquide, avec une vitesse de croisière estimée à 14 nœuds. Selon SWITCH Maritime, l’utilisation de cette technologie permettra de réduire significativement l’empreinte carbone de ce type de transport maritime.
Pour mener à bien ce projet, SWITCH Maritime travaillera aux côtés des entreprises LH2 Shipping et LMG Marin, qui joueront un rôle essentiel dans la conception et la construction de ce ferry aux États-Unis. Le concept, qui bénéficie déjà de la certification DNVGL, devra bénéficier d’adaptations pour répondre aux normes américaines.
« L’hydrogène liquide suit le même code IGF (réglementation internationale de l’OMI nldr) que celui qui s’applique au ravitaillement en GNL cryogénique. Nous disposons donc d’un cadre réglementaire sur lequel travailler » a expliqué Pace Ralli, fondateur et PDG de SWITCH.
Conçu pour transporter passagers et véhicules, le futur ferry américain s’inspirera du modèle norvégien MF Hydra, un navire qui utilise l’hydrogène liquide pour alimenter ses piles à combustible PEM. Le MF Hydra opère depuis mars 2023 sur une ligne reliant les villes de Hjelmeland, Skiavik et Nesvik, où il a déjà réalisé plus de 50 opérations de ravitaillement via un système de soutage spécifique à l’hydrogène liquide.
Prévu pour être construit aux États-Unis, ce ferry pourra transporter 80 voitures et 300 passagers. Son utilisation nécessitera un ravitaillement hebdomadaire de 3 000 kg d’hydrogène liquide, avec une vitesse de croisière estimée à 14 nœuds. Selon SWITCH Maritime, l’utilisation de cette technologie permettra de réduire significativement l’empreinte carbone de ce type de transport maritime.
Pour mener à bien ce projet, SWITCH Maritime travaillera aux côtés des entreprises LH2 Shipping et LMG Marin, qui joueront un rôle essentiel dans la conception et la construction de ce ferry aux États-Unis. Le concept, qui bénéficie déjà de la certification DNVGL, devra bénéficier d’adaptations pour répondre aux normes américaines.
« L’hydrogène liquide suit le même code IGF (réglementation internationale de l’OMI nldr) que celui qui s’applique au ravitaillement en GNL cryogénique. Nous disposons donc d’un cadre réglementaire sur lequel travailler » a expliqué Pace Ralli, fondateur et PDG de SWITCH.
Un premier navire en service depuis juillet à San Francisco
Cette annonce marque une nouvelle étape pour Switch. En juillet, l’entreprise a lancé son premier ferry à hydrogène, le MV Sea Change, dans la baie de San Francisco. Long d’environ 21 mètres, ce ferry est équipé de 360 kW de piles à combustible PEM. Il peut transporter jusqu'à 75 passagers à une vitesse de 15 nœuds, avec une autonomie de 300 miles, soit près de 500 km.Le MV Sea Change opère dans la Baie de San Francisco depuis juillet 2024
