Acier vert : A Fos-sur-Mer, GravitHy lance sa phase de concertation

Jeune entreprise fondée en 2022, visant à décarboner l'industrie de l'acier grâce à l'hydrogène, GravitHy vient de lancer sa concertation publique. Installé à Fos-sur-Mer, le site pourrait produire jusqu'à 120 000 tonnes d'hydrogène renouvelable par an.

Au même titre que les transports, l'industrie souhaite également s'appuyer sur l'hydrogène pour décarboner ses activités. Dans le domaine de la siderurgie, GravitHy souhaite devenir le fer de lance français de l'acier. Pour ce faire, l'entreprise a ouvert le 24 novembre dernier une phase de concertation publique pour le déploiement de son premier site, à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).  

Ouverte jusqu'au 31 janvier 2024, cette concertation est déployée dans les 21 communes concernées par le projet. Elle sera ponctuée par une série de rencontres publiques ouvrant la possibilité à chacun de poser ses questions et d'émettre des avis. En parallèle, un site Internet dédié permet de recueillir les avis des différents acteurs concernés. 

Jusqu'à 120 000 tonnes d' hydrogène vert par an

GravitHy mettre à la disposition des aciéristes du DRI (ou « fer de réduction directe ») et HBI (ou « fer briqueté à chaud ») en utilisant, pour son procédé, de l’hydrogène bas-carbone obtenu par électrolyse de l’eau. A pleine capacité, l'usine produirait chaque année jusqu’à 120 000 tonnes d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone au sein par électrolyse au sein d'une usine d’une capacité comprise entre 700 MW et 900 MW. 

"La capacité installée de l’électrolyseur en ferait la plus importante unité jamais installée en France" souligne le communiqué de l'entreprise qui souhaite démarrer la construction du site en 2025 pour une mise en service en 2027.