Competition
Pour Alpine, l'Alpenglow HY4 est un « laboratoire technique et de design »
Présentant à la fois les orientations esthétiques et techniques de la marque, l’Alpine Alpenglow HY4 se veut un véritable laboratoire dont une partie des technologies pourrait intégrer les modèles grand public de la marque.
L’Alpenglow HY4 a marqué un tournant dans le programme hydrogène d’Alpine. Après sa présentation le 10 mai dernier à Spa-Francorchamps, le concept aurait dû rouler samedi sur le circuit. Malheureusement, un problème technique l’en a empêché. Une grosse déception pour l’équipe d’ingénieurs ayant travaillé dessus. Néanmoins, ce concept à moteur hydrogène n’en reste pas moins la matérialisation d’une idée d’avenir au sein de la firme.
Bruno Famin, le directeur du sport chez Alpine, rappelle que la marque a tenu sa promesse de 2022. Lors de la présentation statique de la première version de l’Alpenglow, il avait promis que cela deviendrait un modèle roulant. « Quand nous avons présenté l’Alpenglow au Mondial de Paris en 2022, nous vous avons fait la promesse de transformer les idées en réalité. Nous y voici, c’est ce que nous présentons aujourd’hui », a déclaré Famin à Spa-Francorchamps.
Cette volonté de transformer le concept de maquette en véhicule roulant a nécessité quelques règles. Alpine a ainsi décidé de conserver le même design, malgré quelques modifications pratiques. François Champod, le directeur véhicules d’Alpine, rejoint Bruno Famin sur la transformation de l’Alpenglow. En effet, il utilise de nouveau le terme de laboratoire roulant. Cela montre de nouveau le fait qu’Alpine cherche à faire oublier le fait que le précédent Alpenglow était un simple concept statique.
« Nous sommes passionnés par les voitures de sport, mais aussi par la recherche », note-t-il. « Aujourd’hui, l’effort a été fait pour transformer nos rêves en réalité, et un concept qui se transforme en laboratoire roulant propulsé par de l’hydrogène. »
« Nous avons redessiné les roues, avec ce radiant graphique comme si la voiture était en mouvement, même à l’arrêt. L’aspect graphique se propage sur les pneus Michelin, qui sont faits sur-mesure pour cette voiture », note Anthony Villain. « Bien sûr, nous avons gardé toutes les signatures de design d’Alpine. A l’avant, nous avons ce que nous appelons la poussière cosmique, avec la lumière qui se répand à cause de la vitesse, comme un astéroïde qui rentre dans l’atmosphère. »
Le responsable du design explique que les modifications viennent aussi du fait qu’un intérieur est désormais présent sur l’Alpenglow : « Une des nouvelles choses, c’est que l’on peut s’assoir dedans. Il n’y avait pas d’intérieur au Mondial de Paris. Il y a désormais un triangle de lumière qui va de l’extérieur vers l’intérieur, et c’est le symbole d’engagement avec le conducteur. Et nous avons dessiné le tableau de bord de l’extérieur, car il y a un pare-brise panoramique, et on le voit de l’extérieur, mais pas de l’intérieur parce qu'on est assis très bas. Nous avons conçu cette zone avec une structure légère imprimée en 3D, il y a cette lumière, il y a un volant similaire à l’A424, on a un baquet bleu métallisé, et cela rend la voiture plutôt unique. »
Et le designer de confirmer qu’Alpine voit en l’Alpenglow un laboratoire technologique, mais aussi une source de création pour ses futurs designs. Le constructeur a fait en sorte de rendre le véhicule plus vivant, mais aussi de lui donner plus de personnalité. « On peut ouvrir la porte, s’assoir dedans, et nous aimons tout ce qui rend cette voiture fonctionnelle. On aime voir les ressorts, le moteur, la structure, et c’est une machine unique. C’est un laboratoire technologique, mais aussi un laboratoire pour le design de nos futurs projets. »
« C’est quelque chose de très intéressant, et il semble que ce soit une voie pour le futur. C’est bien que la voiture roule déjà », a déclaré le pilote aux médias, dont H2 Mobile. « Le concept a été présenté à Paris il y a un an, et il va prendre la piste. Notre A424 a été inspirée aussi par l’Alpenglow, c’est une belle combinaison. J’aime aussi la voiture. »
« Il semble également que Le Mans et l’ACO s’intéressent de près à l’hydrogène, et on devrait avancer vers cette technologie dans un futur proche, donc c’est génial d’assister à ses débuts. »
Lapierre est curieux de tester l’Alpenglow, et aurait aimé le faire dès Spa. Aucun regret puisque le concept n’a pas tourné en public. Néanmoins, il espère en prendre le volant prochainement.« Je ne l’ai pas testée malheureusement, j’ai demandé à prendre part au roulage prévu [à Spa] mais il y a déjà un pilote d’essais qui la testera, mais bientôt j’espère ! », a-t-il conclu.
L’Alpenglow HY4 a marqué un tournant dans le programme hydrogène d’Alpine. Après sa présentation le 10 mai dernier à Spa-Francorchamps, le concept aurait dû rouler samedi sur le circuit. Malheureusement, un problème technique l’en a empêché. Une grosse déception pour l’équipe d’ingénieurs ayant travaillé dessus. Néanmoins, ce concept à moteur hydrogène n’en reste pas moins la matérialisation d’une idée d’avenir au sein de la firme.
Bruno Famin, le directeur du sport chez Alpine, rappelle que la marque a tenu sa promesse de 2022. Lors de la présentation statique de la première version de l’Alpenglow, il avait promis que cela deviendrait un modèle roulant. « Quand nous avons présenté l’Alpenglow au Mondial de Paris en 2022, nous vous avons fait la promesse de transformer les idées en réalité. Nous y voici, c’est ce que nous présentons aujourd’hui », a déclaré Famin à Spa-Francorchamps.
Cette volonté de transformer le concept de maquette en véhicule roulant a nécessité quelques règles. Alpine a ainsi décidé de conserver le même design, malgré quelques modifications pratiques. François Champod, le directeur véhicules d’Alpine, rejoint Bruno Famin sur la transformation de l’Alpenglow. En effet, il utilise de nouveau le terme de laboratoire roulant. Cela montre de nouveau le fait qu’Alpine cherche à faire oublier le fait que le précédent Alpenglow était un simple concept statique.
« Nous sommes passionnés par les voitures de sport, mais aussi par la recherche », note-t-il. « Aujourd’hui, l’effort a été fait pour transformer nos rêves en réalité, et un concept qui se transforme en laboratoire roulant propulsé par de l’hydrogène. »
Toutes les signatures esthétiques d’Alpine
Anthony Villain, le directeur du design d’Alpine, explique les parties qui ont été conservées. Il détaille aussi les modifications effectuées, et la volonté d’Alpine de donner un effet de mouvement à ce qui est désormais un véhicule roulant.« Nous avons redessiné les roues, avec ce radiant graphique comme si la voiture était en mouvement, même à l’arrêt. L’aspect graphique se propage sur les pneus Michelin, qui sont faits sur-mesure pour cette voiture », note Anthony Villain. « Bien sûr, nous avons gardé toutes les signatures de design d’Alpine. A l’avant, nous avons ce que nous appelons la poussière cosmique, avec la lumière qui se répand à cause de la vitesse, comme un astéroïde qui rentre dans l’atmosphère. »
Le responsable du design explique que les modifications viennent aussi du fait qu’un intérieur est désormais présent sur l’Alpenglow : « Une des nouvelles choses, c’est que l’on peut s’assoir dedans. Il n’y avait pas d’intérieur au Mondial de Paris. Il y a désormais un triangle de lumière qui va de l’extérieur vers l’intérieur, et c’est le symbole d’engagement avec le conducteur. Et nous avons dessiné le tableau de bord de l’extérieur, car il y a un pare-brise panoramique, et on le voit de l’extérieur, mais pas de l’intérieur parce qu'on est assis très bas. Nous avons conçu cette zone avec une structure légère imprimée en 3D, il y a cette lumière, il y a un volant similaire à l’A424, on a un baquet bleu métallisé, et cela rend la voiture plutôt unique. »
Et le designer de confirmer qu’Alpine voit en l’Alpenglow un laboratoire technologique, mais aussi une source de création pour ses futurs designs. Le constructeur a fait en sorte de rendre le véhicule plus vivant, mais aussi de lui donner plus de personnalité. « On peut ouvrir la porte, s’assoir dedans, et nous aimons tout ce qui rend cette voiture fonctionnelle. On aime voir les ressorts, le moteur, la structure, et c’est une machine unique. C’est un laboratoire technologique, mais aussi un laboratoire pour le design de nos futurs projets. »
Une « voie pour le futur », selon un pilote Alpine
L’Alpenglow HY4 a été présenté dans l’enceinte du circuit de Spa-Francorchamps, la veille des 6 Heures de Spa. L’occasion de demander à Nicolas Lapierre, un des pilotes qui représente Alpine en Championnat du monde d’endurance, ce qu’il pense de l’Alpenglow et des technologies à hydrogène.« C’est quelque chose de très intéressant, et il semble que ce soit une voie pour le futur. C’est bien que la voiture roule déjà », a déclaré le pilote aux médias, dont H2 Mobile. « Le concept a été présenté à Paris il y a un an, et il va prendre la piste. Notre A424 a été inspirée aussi par l’Alpenglow, c’est une belle combinaison. J’aime aussi la voiture. »
« Il semble également que Le Mans et l’ACO s’intéressent de près à l’hydrogène, et on devrait avancer vers cette technologie dans un futur proche, donc c’est génial d’assister à ses débuts. »
Lapierre est curieux de tester l’Alpenglow, et aurait aimé le faire dès Spa. Aucun regret puisque le concept n’a pas tourné en public. Néanmoins, il espère en prendre le volant prochainement.« Je ne l’ai pas testée malheureusement, j’ai demandé à prendre part au roulage prévu [à Spa] mais il y a déjà un pilote d’essais qui la testera, mais bientôt j’espère ! », a-t-il conclu.
Want to promote your activities to a French qualified professional audience?
Join our partners now to secure new business opportunities!
Join our partners
Join our partners now to secure new business opportunities!
Join our partners
Vous avez aimé cet article ? Ne manquez pas les suivants en vous abonnant à H2 Mobile sur Google News ou en nous suivant sur Linkedin.