Pile à combustible
En Occitanie, Bosch abandonne la production de piles à hydrogène
L’équipementier allemand a indiqué mettre fin au projet de requalification de son usine de Rodez afin d’y produire des piles à combustible hydrogène. Une décision qui met en péril le site et ses quelque 500 salariés.
En Occitanie, la production de piles à combustible n’aura finalement pas lieu. Si l’équipementier allemand ne remet pas en cause les investissements en cours dans le domaine de l’hydrogène, il a finalement abandonné l’idée d’une requalification du site de Rodez (Aveyron), fragilisé par la fin des activités en lien avec le diesel.
A l’origine, les dirigeants du groupe souhaitaient faire de Rodez un site clé pour la production de piles à combustible pour l’alimentation des unités frigorifiques. Les travaux de recherche, menés dans le cadre du programme de recherche FresH2, visaient ainsi à remplacer les blocs diesel jusqu’ici utilisés par des piles à hydrogène.
« Cette décision est un mauvais signal de la part de la direction de Bosch. Il est urgent que le gouvernement rassemble au sein du comité de suivi du site Bosch Rodez les salariés et tous ses membres » a réagi Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, interrogée par La Tribune.
En Occitanie, la production de piles à combustible n’aura finalement pas lieu. Si l’équipementier allemand ne remet pas en cause les investissements en cours dans le domaine de l’hydrogène, il a finalement abandonné l’idée d’une requalification du site de Rodez (Aveyron), fragilisé par la fin des activités en lien avec le diesel.
A l’origine, les dirigeants du groupe souhaitaient faire de Rodez un site clé pour la production de piles à combustible pour l’alimentation des unités frigorifiques. Les travaux de recherche, menés dans le cadre du programme de recherche FresH2, visaient ainsi à remplacer les blocs diesel jusqu’ici utilisés par des piles à hydrogène.
Lancé par un consortium réunissant plusieurs partenaires, le projet FresH2 visait à coupler une pile à combustible de 30 kW à un petit réservoir hydrogène d'une dizaine de kilos de capacité. Objectif : remplacer l'alimentation diesel des groupes frigorifiques embarqués sur les poids lourds.
Un « mauvais signal »
« Le projet FresH2 est suspendu, et nous pensons que cela durera plusieurs années », a précisé la direction du groupe Bosch au quotidien La Tribune. Une décision qui rend de nouveau incertaine la pérennité du site et de ses quelque 500 salariés.« Cette décision est un mauvais signal de la part de la direction de Bosch. Il est urgent que le gouvernement rassemble au sein du comité de suivi du site Bosch Rodez les salariés et tous ses membres » a réagi Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, interrogée par La Tribune.
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