Pourquoi l'Allemagne abandonne le train à hydrogène
Première compagnie ferroviaire au monde à avoir lancé une ligne de trains à hydrogène en Allemagne, LNVG se tourne finalement vers l’électrique à batteries.
C’est un sérieux revers pour tous les promoteurs du train à hydrogène. Première compagnie au monde à avoir lancé avec Alstom une flotte de trains à pile à combustible avec un total de 14 rames en circulation, LNVG a finalement choisi de se tourner vers l’électrique à batteries pour équiper ses lignes non électrifiées.
« À partir de 2029, nous utiliserons successivement 102 nouvelles unités avec une technologie de batterie et éliminerons ainsi progressivement les flottes diesel existantes » a déclaré le ministre des Transports de Basse-Saxe, Olaf Lies, dans un communiqué publié le 26 juillet dernier.
Propriété du gouvernement de Basse-Saxe en charge de l’exploitation du réseau régional, LNVG lancera prochainement les différents marchés. Les premiers trains électriques à batterie devraient commencer à fonctionner en 2029 sur la ligne Heidekreuz.
Une question de coûts
Sans remettre en cause la technologie dans son communiqué, LNVG rappelle que différentes alternatives ont été étudiés, dont l’hydrogène et l’électrique à batteries. « Les trains sans fil (à batteries, ndlr) sont moins chers à exploiter » conclut l’opérateur.
Un constat qui rappelle la nécessaire baisse des coûts pour parvenir à démocratiser la filière. LNGV n’est d’ailleurs pas la seule entreprise à mettre de côté la solution hydrogène pour des raisons financières. À Montpellier, la technologie a été abandonnée pour les mêmes raisons…
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