Voiture hydrogène
Voiture hydrogène : Hopium dans la tourmente
Selon un article publié par Les Echos, le constructeur français Hopium connait actuellement des fins de mois difficile.
Hopium est-il en train de s’essouffler ? Présent en grande pompe en octobre dernier au Mondial de l’Auto de Paris où était officialisée une commande record pour la future Machina, le jeune constructeur fondé par l’ancien pilote automobile Olivier Lombard serait actuellement en difficulté. D’après un article publié le 11 janvier par Les Echos, le constructeur serait en train de réduire ses effectifs. Le quotidien avance un chiffre de 60 départs sur un effectif de 130.
Un plan justifié par les difficultés financières de l’entreprise. « Au premier semestre, la perte nette atteignait 9,5 millions, et la trésorerie disponible était descendue au 20 juin à 20 000 euros seulement, contre 4,9 millions un an plus tôt » souligne le quotidien. Une situation d’autant plus préoccupante que le constructeur peine à séduire les investisseurs avec un titre en bourse en net recul au cours des derniers mois.
Pour redresser la barre et obtenir les liquidités nécessaires jusqu’à la mise en production de l’Hopium Machina, qui n’interviendra pas avant 2025 dans une usine située en Normandie, la marque a annoncé en début de semaine le tirage d’une deuxième tranche de 200 obligations convertibles en actions d’une valeur nominale de 10 000 euros chacune.
« Les fonds levés vont être destinés à financer prioritairement les dépenses de R&D pour le développement de la plateforme technologique, dont la pile à combustible haute puissance » a précisé la société dans son communiqué, précisant qu’elle continuera « d’explorer d’autres sources de financement, y compris par voie d’appel au marché ».
Alors que l’ancien Ministre Jean-Baptiste Djebbari prenait la tête en juin dernier du conseil d’administration d'Hopium, Sylvain Laurent et Philippe Baudillon ont été respectivement nommés directeur général et directeur général délégués pour porter les nouvelles phases de croissance de l’entreprise. De son côté, Olivier Lombard est nommé Directeur général adjoint en charge du produit.
Hopium est-il en train de s’essouffler ? Présent en grande pompe en octobre dernier au Mondial de l’Auto de Paris où était officialisée une commande record pour la future Machina, le jeune constructeur fondé par l’ancien pilote automobile Olivier Lombard serait actuellement en difficulté. D’après un article publié le 11 janvier par Les Echos, le constructeur serait en train de réduire ses effectifs. Le quotidien avance un chiffre de 60 départs sur un effectif de 130.
Un plan justifié par les difficultés financières de l’entreprise. « Au premier semestre, la perte nette atteignait 9,5 millions, et la trésorerie disponible était descendue au 20 juin à 20 000 euros seulement, contre 4,9 millions un an plus tôt » souligne le quotidien. Une situation d’autant plus préoccupante que le constructeur peine à séduire les investisseurs avec un titre en bourse en net recul au cours des derniers mois.
Pour redresser la barre et obtenir les liquidités nécessaires jusqu’à la mise en production de l’Hopium Machina, qui n’interviendra pas avant 2025 dans une usine située en Normandie, la marque a annoncé en début de semaine le tirage d’une deuxième tranche de 200 obligations convertibles en actions d’une valeur nominale de 10 000 euros chacune.
« Les fonds levés vont être destinés à financer prioritairement les dépenses de R&D pour le développement de la plateforme technologique, dont la pile à combustible haute puissance » a précisé la société dans son communiqué, précisant qu’elle continuera « d’explorer d’autres sources de financement, y compris par voie d’appel au marché ».
Une nouvelle gouvernance
Dans un communiqué publié en fin d’année, le constructeur évoquait déjà un « ajustement » de ses charges et un « renforcement de sa gouvernance opérationnelle ».Alors que l’ancien Ministre Jean-Baptiste Djebbari prenait la tête en juin dernier du conseil d’administration d'Hopium, Sylvain Laurent et Philippe Baudillon ont été respectivement nommés directeur général et directeur général délégués pour porter les nouvelles phases de croissance de l’entreprise. De son côté, Olivier Lombard est nommé Directeur général adjoint en charge du produit.
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