Energie
La Corée du Sud mise sur le nucléaire pour accroître sa production d'hydrogène

Un consortium coréen de huit industriels (dont Hyundai Engineering & Construction, Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) et Samsung) a engagé la construction d’une usine pilote (10 MW) de production d’hydrogène rose. Objectif : être opérationnel d'ici à 2027, pour ensuite développer une offre commerciale.

La Corée du Sud a fait de l’hydrogène le fer de lance de sa décarbonation, avec notamment des ambitions en termes d’exportations. Hyundai, en pointe dans le développement de voitures (Nexo, N74...), mais aussi camions et autres engins, est un des fers de lance de cet engagement. Seul souci, elle ne parvient pas à hausser sa production à la hauteur de la demande.
Le gouvernement coréen a donc pris la décision d’investir 20 millions d’euros dans la construction d’un projet pilote d’électrolyseur à basse température, d’une puissance de 10 MW, exploitant l’énergie nucléaire. Mise en fonction d'ici à 2027, la nouvelle installation préfigurera un futur électrolyseur de taille industrielle, destiné à alimenter le marché national et international.
La localisation du lieu de construction n’a pas été précisée. Cependant, KHNP, une filiale du géant local de l'énergie Kepco, exploite actuellement près de 25 GW de centrales nucléaires dans le pays et a déjà mené des recherches sur l’hydrogène rose depuis 2022 ; il y a donc fort parier que le nouveau projet sera installé près de l’une d’elles.
Evenement
H2MEET 2025

Du 4 au 7 décembre à Seoul, ne manquez pas H2 MEET, le grand rendez-vous de l'hydrogène en Corée du Sud.
La Corée du Sud a fait de l’hydrogène le fer de lance de sa décarbonation, avec notamment des ambitions en termes d’exportations. Hyundai, en pointe dans le développement de voitures (Nexo, N74...), mais aussi camions et autres engins, est un des fers de lance de cet engagement. Seul souci, elle ne parvient pas à hausser sa production à la hauteur de la demande.
Le gouvernement coréen a donc pris la décision d’investir 20 millions d’euros dans la construction d’un projet pilote d’électrolyseur à basse température, d’une puissance de 10 MW, exploitant l’énergie nucléaire. Mise en fonction d'ici à 2027, la nouvelle installation préfigurera un futur électrolyseur de taille industrielle, destiné à alimenter le marché national et international.
Cet électrolyseur utilisera directement l’électricité de la centrale et non sa chaleur fatale
Le projet pilote, basé sur l’électrolyse de l’eau à basse température – technologie qui exclut l’utilisation de la chaleur fatale de la centrale nucléaire (comme, par exemple, c’est le cas dans les électrolyseurs à oxyde solide à haute température) – , produira de l’hydrogène rose en exploitant directement l’électricité issue de la centrale.La localisation du lieu de construction n’a pas été précisée. Cependant, KHNP, une filiale du géant local de l'énergie Kepco, exploite actuellement près de 25 GW de centrales nucléaires dans le pays et a déjà mené des recherches sur l’hydrogène rose depuis 2022 ; il y a donc fort parier que le nouveau projet sera installé près de l’une d’elles.